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Action Syndicale (SNIA)
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Paris le 20.12.2002
Ecole des Infirmiers Anesthésistes de:…………………


A L'ATTENTION DES DELEGUES DE PROMOTION DANS LES ECOLES DE FORMATION:
POUR INFORMATION ET DIFFUSION

Chers collègues,

Depuis le reclassement en janvier 2002 des IADE, les nouveaux et futurs diplômés (c'est à dire
vous) ne bénéficient plus de la NBI puisqu'elle a été intégrée dans la nouvelle grille indiciaire des
infirmiers anesthésistes, classés en catégorie A.
Il s'agit donc d'un changement de grade. Dans ce cas, les administrations hospitalières
appliquent le droit commun à la fonction publique et vous nomment stagiaire IADE à l'indice égal
ou immédiatement supérieur à votre situation antérieure.
De plus elles ne prennent en compte les deux ans de bonification qu'après titularisation. Une
majorité d'entre vous ne bénéficient, ou ne bénéficieront (si nous n'agissons pas rapidement) que
de quelques points indiciaires. Ceci entraîne par ailleurs un retard important dans le déroulement
de carrière ; en effet, votre nouvel indice, dans la grille IADE, correspond le plus souvent à un
échelon inférieur à celui atteint dans la grille IDE.
Depuis l'été nous avons alerté les tutelles et interrogé les partenaires sociaux . Devant leur
inertie, nous avons réitéré notre action et attendons prochainement un rendez-vous au cabinet
Matteï.
Pour soutenir notre combat qui est surtout le votre, nous vous demandons d'adresser au Ministre
la lettre ci-jointe en votre nom.


ENSEMBLE AGISSONS POUR L'AVENIR DE NOTRE PROFESSION.

Le bureau du Syndicat National des Infirmiers Anesthésistes


Modèle de lettre :




Le...... 2003
Monsieur Jean-François MATTEÏ
Ministre de la Santé
8, avenue de ségur
75350 PARIS 07 SP
Monsieur le Ministre,

Jusqu’en 2001, les infirmiers anesthésistes sortant des écoles bénéficiaient immédiatement
d’une bonification indiciaire de 41 points. Cet avantage a pris fin en 2002 du fait de l’intégration
de cette NBI dans salaire de base.
Aujourd’hui :
Je suis IADE depuis octobre 2002; je n'ai bénéficié que d'une augmentation de salaire
dérisoire, alors que je change de profession et de fonctions pour lesquelles mes responsabilités
sont accrues.
Ou
Je suis étudiant infirmier anesthésiste et à la sortie de l’école, en octobre 2003, je ne
bénéficierai que d’une augmentation de salaire dérisoire,
De plus, un contrat me lie à la Fonction publique hospitalière et je recommence à un échelon très
faible entraînant un allongement de carrière bien supérieur à ce qu’il aurait été en tant
qu’infirmier en soins généraux.
Aussi, je m’interroge sur le bien-fondé d’un tel investissement dans des études difficiles et
contraignantes qui ouvrent sur des responsabilités et des risques professionnels accrus.
Je demande que soit rapidement revue la situation des infirmiers anesthésistes sortant des
écoles et embauchés dans les établissements de la Fonction publique hospitalière depuis octobre
2002, afin de retrouver le bénéfice antérieur des 41 points de NBI.
En l'absence de solution, je serais légitimé à demander ma réintégration dans le corps des
infirmiers en soins généraux.
Je vous demande, monsieur le Ministre, de prendre cette requête en considération et je vous
prie de croire en l’expression de ma haute considération.


Nom: ………………………………
Ecole:………………………………


Paris le 18.12.2002

 

Monsieur Jean-François MATTEÏ
Ministre de la Santé
8, avenue de Ségur
75350 PARIS 07 SP


Monsieur le Ministre,

Je me permets d'attirer une nouvelle fois votre attention sur la situation des infirmiers anesthésistes nouvellement diplômés qui, du fait du reclassement et du changement de grade, se trouvent très pénalisés.

En effet, les hôpitaux appliquent le droit commun de la fonction publique hospitalière. Elles positionnent les nouveaux infirmiers anesthésistes dans la grille de leur nouveau grade à l’indice égal ou immédiatement supérieur. Les deux ans de bonification n’interviennent qu’après titularisation dans le grade soit au mieux un an plus tard et cette bonification est insuffisante pour correspondre à la situation antérieure.

Ainsi, dans la majorité des cas, à la sortie 2002, les nouveaux diplômés n’ont bénéficié au mieux que de quelques points indiciaires. Ceci entraîne par ailleurs un retard considérable dans leur déroulement de carrière et certains infirmiers anesthésistes seront pénalisés pour leur retraite ne pouvant atteindre le dernier indice de leur corps, situation improbable s'ils étaient restés dans le corps des infirmiers en soins généraux..

A terme, cette situation aura des conséquences graves. Le recrutement dans les écoles d’infirmiers anesthésistes est déjà rendu difficile du fait du programme des études d’infirmier en soins généraux de 1992 qui ne correspond pas au pré-requis de la formation d’infirmiers anesthésistes. L’absence de prise en compte de la spécialisation au niveau salarial en début de carrière détournera de nombreux candidats de la spécialité

Or, la situation globale de la spécialité anesthésique en France est à moyen terme inquiétante. Le vieillissement simultané de la population des médecins anesthésistes réanimateurs et de celle des infirmiers anesthésistes ne permettra pas la prise en charge réglementaire des patients de chirurgie et des services d’investigations.

(cf. pièce jointe).

Il nous semble impératif de trouver ensemble une solution à cette situation afin de recouvrer au minimum le différentiel antérieur.

Aujourd’hui, de nombreux étudiants dans les écoles s’interrogent sur l’opportunité de poursuivre un cursus n'apportant aucune promotion professionnelle.

Sollicitant l'octroi d'un rendez-vous dans les meilleurs délais afin d’étudier toute mesure corrective, je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de ma haute considération.

Thierry FAUCON
Président

P.J.: Enquête nationale SNIA - 2001

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