Revue de Presse
Accueil
Ouest France 24/4/02
Les Echos 20/4/2002
Libération 6/5/02
Journal du Dimanche 16/06/02

« Une enfant de 11 ans reçoit 2
lobespulmonaires de ses parents »
La Croix, MedHermes (23juil 02)

Banque de cornées pour les départements d’Outre Mer   - 05-09-2002
Oxymag (CH.Bicocchi)
MNH Juin03
Une Journée pour le don d’organes et la greffe- 19-06-2003
Syndromes lymphoprolifératifs en post-transplantation
Le projet de loi de bioéthique adopté en seconde lecture Décembre 2003 (egora.fr)
Greffes d’organes : des cellules éduquées pour éviter le rejet(Le Courrier Médical) Dec.03)
En France, 30 882 personnes en dialyse- 12-01-04
“Mes reins et moi”
Dons d’organes : nouvelle campagne d’information


Haut de Page
Les Echos (20/04/02

« Les greffes d’organes compromises par la pénurie de donneurs »
Les Echos (20/04/02)
C’est ce qu’indique Alain Perez dans la rubrique sciences des Echos. L’auteur explique que « l’Etablissement français des greffes va lancer une
campagne de sensibilisation » car « le don d’organes se heurte à de puissantes barrières psychologiques, et plusieurs milliers de malades sont
en attente d’un greffon ». Le journal publie un tableau de l’évolution de l’activité de greffe d’organes entre 1996 et 2001 et selon le type d’organe,
tandis qu’Alain Perez se demande « comment parler d’un sujet aussi délicat sans heurter les sensibilités individuelles ».

« L’importation de cellules souches autorisée »
Libération, Le Figaro, La Croix
Libération indique brièvement que « Roger-Gérard Schwartzenberg, le ministre de la Recherche, a annoncé vendredi qu’il avait donné son feu vert à l’importation de deux lignées de cellules souches embryonnaires humaines », en provenance d’Australie. Le journal précise que « cette autorisation permettra aux chercheurs français de travailler sur ces cellules déjà existantes, ne nécessitant donc pas l’utilisation de nouveaux embryons ».


« Don d’organes : la pénurie »
Le Journal du Dimanche 16/06/02
Le Journal du Dimanche rappelle que « faute de greffons, 200 personnes meurent chaque année en France ».
L’hebdomadaire insiste sur le fait qu’« alors que les transplantations se banalisent,
la prochaine Journée du don(22 juin 2002) et de la greffe a pour but de sensibiliser l’opinion ».


La Croix 18/06/2002
« L’Italie prépare sa loi bioéthique »
La Croix fait savoir qu’« un projet de loi en passe d’être adopté en Italie interdit le clonage humain et encadre
sévèrement la procréation médicalement assistée ». Le quotidien en profite pour revenir sur les projets de
clonage du gynécologue Severino Antinori, « l’illustration de ce que d’aucuns appellent le Far West des
éprouvettes ».
Laurent Frichet


« Reconstruire l’homme en pièces détachées »
Marianne, numéro 269
Marianne consacre un dossier de six pages à l’« homme bionique ». L’hebdomadaire juge que « bientôt la
science réparera à peu près tout de l’outrage des ans », indiquant qu’« à coups de greffes, de prothèses et
de vaccins génétiques, elle restaurera nos fonctions perdues ». Marianne se penche en détail sur « l’homme
nouveau que nous promet la révolution médicale en marche », notant entre autre que « si les cellules
souches tiennent leurs promesses, les chercheurs fabriqueront in vivo des pièces à la demande ». Le
magazine aborde le prix de ces avancées (« Les petites réparations rapporteront aux industriels bonbon et
coûteront autant aux patients »), puis interroge le Dr Peschanski, qui estime que « la greffe est un aveu
d’incompétence. Si on répare, c’est qu’on n’a pas réussi à protéger »





« L’importation de cellules souches attaquée en justice »
La Croix 20/6/02
La Croix fait ainsi savoir que « l’association Alliance pour la vie a saisi le tribunal administratif pour empêcher
l’importation de cellules souches ».







Associations, pouvoirs publics et médecins souhaitent faire baisser le taux de refus des
familles
Don d’organes : une journée pour en parler vraiment
«RIEN qu’au CHRU de Lille, si tous les donneurs potentiels avaient dit ’’Oui je suis
d’accord pour donner... et ainsi sauver’’, la moitié des malades qui sont décédés l’an
dernier en France auraient peut-être pu être sauvés. » L’homme qui parle s’appelle Saëtte Collet
(notre photo). Il n’est pas médecin, mais postier retraité. Au départ donneur de sang, il est devenu
responsable d’une antenne nordiste de l’ADOT (Association pour le don d’organes et de tissus humains).
Ce samedi est une journée particulière pour Saëtte Collet, comme pour tous les militants de l’ADOT. Ils
participent, avec l’Etablissement français des greffes (EFG), à une journée nationale de réflexion sur le
don d’organes. But de cette journée : sensibiliser le grand public et faire en sorte que le taux de refus des
familles diminue sur cette délicate question.
Dans la région, plusieurs initiatives sont au programme : stand dans la galerie marchande de Cora
Wattignies, stand et lâcher de ballons à 18 h dans le centre-ville de Lens, opération de sensibilisation à
l’hôpital de Valenciennes...
La théorie... et la réalité
Le contexte général est connu. Chaque année, en France, plus de 9 000 malades attendent une greffe
d’organe. L’an dernier, 3 325 d’entre eux seulement ont pu en bénéficier, et 239 sont morts faute de
greffon.
La question du don d’organe se pose en cas de mort cérébrale, c’est-à-dire d’arrêt brutal et définitif du
cerveau. Cette destruction survient avant que le coeur ne s’arrête, lorsque les organes sont encore
irrigués et prélevables.
Saëtte Collet indique que, l’an dernier, sur 125 cas de mort cérébrale à Lille, 62 prélèvements ont été
effectués, mais les équipes médicales ont aussi enregistré 46 refus, dont 35 émanant de la famille.
Dans la région, on pratique environ 150 greffes (coeurs, foies, reins...) chaque année. Depuis la loi
Caillavet, toute personne est présumée consentante pour un don d’organes, mais les médecins sont
tenus de rechercher le consentement des proches. « Il faut le feu vert de la famille, et la
décision doit être prise dans la douleur du deuil et dans l’urgence », résume Saëtte Collet.
En théorie, les Français sont favorables au don d’organes à 90 %... mais ce taux tombe quand la
question se pose réellement et n’est plus du tout théorique. La journée de ce samedi a pour but de
favoriser la discussion pour lever les tabous et les réticences, tout en rappelant que le taux de réussite
des greffes est désormais élevé.
« L’idéal est d’en parler avec ses proches, de faire savoir clairement autour de soi que
l’on est favorable au don d’organes », insiste Saëtte Collet.
D. SERRA






Journée nationale de l'Etablissement français des greffes
Comment passer du deuil au don
A La Pitié-Salpêtrière,une cellule psychologique aide les proches à accepter les
prélèvements.







Par Sandrine CABUT (Libération)
samedi 22 juin 2002

Pour éviter toute ambiguïté, la demande de dons d'organes n'est jamais faite par le médecin qui a pris en charge le patient, mais par une infirmière coordinatrice.



Comment assurer le soutien psychologique d'une famille qui vient de perdre un proche, souvent jeune, de façon extrêmement brutale ? Et comment, immédiatement après l'annonce d'un tel décès, faire passer cette deuxième violence qu'est la demande de don d'organes ? Pour sa journée nationale de réflexion, organisée aujourd'hui, l'Etablissement français des greffes (EFG) a choisi cette année le thème du dialogue en famille : «Le don d'organes, il faut d'abord en parler.»Accueil. Confrontée de façon quasi quotidienne à ce casse-tête, l'équipe de neuro-réanimation de La Pitié-Salpêtrière (Paris) a mis en place depuis environ un an un «protocole» original d'accueil des familles, avec recours systématique à un psychologue attaché au ser vice. Pratiquée par quelques équipes anglo-saxonnes, cette initiative reste étonnamment quasiment unique en France.
C'est à l'occasion d'un film sur les dons d'organes,réalisé par sa femme à La Pitié, que Guy Benamozig, anthropologue et psychanalyste, a eu l'idée de proposer ses compétences en réanimation. Une offre accueillie avec enthousiasme par le Pr Louis Puybasset, chef d'une unité qui affronte chaque année une centaine de décès d'origine neurologique. Ce secteur très spécialisé de trente lits, qui participe à la grande garde des urgences neurologiques de la région parisienne, accueille en effet 650 patients par an, en majo rité pour de graves traumatismes crâniens, des hémorragies cérébrales ou méningées. 15 % à 20 % d'entre eux ne pourront
être sauvés. Dans ce service, les décès concernent des personnes souvent jeunes (la moyenne d'âge est de 49 ans), dont l'accident survient de façon suraiguë et imprévisible, et entraîne à la fois un choc terrible et un sen timent de culpabilité de l'entourage.
«En quelques heures, il faut passer du deuil au don, et cela est très difficile, tant pour les familles que pour l'équipe médicale, résume Louis Puybasset. L'objectif de notre approche est certes de diminuer le taux de refus de prélèvements,actuellement de l'ordre de 50 %, mais plus encore d'aider les proches à faire face au choc du deuil, qu'il y ait ou non don d'organes.» Dans un premier temps, Guy Benamozig a travaillé bénévolement. Il est maintenant rémunéré dans le cadre d'un projet de recherche de l'EFG.Présent tous les matins dans le service, le psychologue discute autant que possible avec les proches des cas les plus graves, pour les réconforter, mais aussi comprendre l'organisation de la cellule familiale. «Une approche quasi anthropologique», estime-t-il. Et un moyen pour l'équipe de se préparer à l'éventuel décès du patient. Paradoxe. Dans ce cas, les entretiens – qui peuvent durer des heures – s'organisent alors en quatre temps. Le premier, qui revient au réanimateur, est d'annoncer la mort à la famille, en expliquant ses circonstances médicales. «La difficulté est de leur faire comprendre le paradoxe de la mort cérébrale. Qu'ils réalisent que leur parent est décédé, de façon irréversible, bien que ses organes soient encore vivants pendant quelques heures puisque la cause est neurologique et qu'il est en réanimation», précise Louis Puybasset.
Le psychologue prend ensuite le relais. «Je suis là pour les aider à prendre du recul, pour qu'ils parviennent à recomposer la famille sans l'absent, et qu'ils se reconnectent avec le monde extérieur», énonce calmement Guy Benamozig. Ce n'est que dans un troisième temps qu'a lieu la demande de dons d'organes. Pour éviter toute ambiguïté, elle n'est jamais faite par le médecin qui a pris en charge le patient, mais par une infirmière coordinatrice. Son rôle ? Instaurer la confiance, en assurant à la famille que tout sera fait dans les
règles de l'art, donner des informations pratiques sur les funérailles...
Enfin, la dernière étape, celle du débriefing des soignants. «C'est indispensable, car à chaque fois on laisse un peu de nous-mêmes», témoigne LouisPuybasset. Pour ce jeune chef de service (37 ans),le programme a déjà des répercussions positives sur l'équipe médicale et paramédicale, qui se sent moins démunie, avec un discours plus cohérent aux familles. Reste à évaluer ses résultats objectifs, sur les pourcentages d'acceptation des prélèvements d'organes, et surtout sur le vécu du deuil par l'entou rage. Plusieurs enquêtes sont en cours, auprès des soignants et des familles. Résultats dans quelques mois.




Sylvae@.com :Greffer l’idée du don

Au lendemain de la fête de la musique, a lieu, pour la deuxième fois, une
autre manifestation : la Journée nationale du don et de la greffe. Moins
animé que le premier jour de l'été, le 22 juin se veut néanmoins un
événement festif. Au programme 2002 : un lâcher de ballons dans 25
villes de France sur lesquels sont accrochés des messages de
solidarité pour les malades, et un concert "luminographique" sur la place
des Halles à Paris.

30% de refus
Les greffes ont pour objectif de sauver des vies. Mais le problème, c'est
qu'on "déshabille" Pierre (mort encéphalique) pour "habiller" Paul (en
instance de survie) avec, en quelque sorte, les oripeaux du tabou de la
mort. Le prélèvement d'organe est, par définition, réalisé à un moment
particulièrement douloureux pour les familles endeuillées. Alors que le
décès vient de survenir brutalement, l'entourage est sollicité pour
accepter un don d'organe. Plus précisément, l'équipe de la coordination
hospitalière (composée d'infirmiers et/ou de médecins spécialement
formés) essaie de réaliser la volonté du défunt. En effet, d'après les lois
de bioéthique de 1994, le consentement du patient est présumé, sauf à
s'être inscrit sur le registre des refus. Malgré cela, 30% des familles
s'opposent au prélèvement.

"En parler, c'est agir"
Impossible de dédramatiser les situations. Par contre, l'Établissement
Français des Greffes (EFG) multiplie les actions de communication, via
le grand public ou les professionnels de la santé, pour sensibiliser les
familles. Le leitmotiv de la journée a été "en parler, c'est agir". En
particulier, les professionnels de la santé doivent faire le distinguo entre
la mort encéphalique (où le cerveau est détruit) et le coma (où le cerveau
est encore irrigué, ce qui interdit tout prélèvement). De même, il convient
de dissocier le don d'organe (corps restitué pour les funérailles après
prélèvement effectué dans les conditions d'une opération chirurgicale) et
le don du corps à la science (corps non restitué).

239 décès faute de greffon
En raison des progrès de la médecine de transplantation, le nombre de
candidats à la greffe ne cesse de croître : 10.000 personnes en attente
d'une greffe en 2001, mais seulement 3.325 greffées et 239 décédées
faute de greffon durant l'année. Même si le nombre de prélèvement est
en augmentation depuis 1995, il reste insuffisant (un millier de
personnes ont été prélevées en 2001)

Campagne auprès de 60.000 soignants
25 hôpitaux ont participé à cette Journée de réflexion sur la greffe. Des
colloques ont eu lieu notamment à l'espace éthique de l'Assistance
publique des hôpitaux de Paris. Au total, 60.000 soignants ont reçu une
brochure d'information sur le prélèvement et la greffe. Ils devraient
également être destinataires d'un document précisant la participation de
leur hôpital dans le circuit de la transplantation. Le but est de créer, pour
reprendre les termes des organisateurs, " une chaîne de la greffe
continue entre les populations, la ville, les médecins et les hôpitaux ".
Les paramédicaux en sont des maillons importants.

Caroline Lamorthe




Les scientifiques français plaident en faveur des cellules souches »
Les Echos
Alain Perez estime dans Les Echos que « les cellules souches représentent une des plus grandes promesses
de la médecine du futur » et explique que « les scientifiques de l’Académie de médecine et de l’Institut de
France réclament un amendement du droit français pour mener des recherches dans ce domaine et combler le
retard dans l’Hexagone ».




« La cellule souche s'enracine dans le paysage médical »
Libération 3/7/02
C’est ce qu’indique Corinne Bensimon dans Libération, expliquant que « les succès de la fécondation in vitro et les promesses de la thérapie cellulaire [sont] au menu du congrès de Vienne ». La journaliste indique que « les espoirs mis dans les cellules souches placent les experts à l'avant-garde des débats éthiques sur la manipulation de l'embryon humain ».



« Une enfant de 11 ans reçoit 2
lobespulmonaires de ses parents »
La
Croix, MedHermes
C’est ce qu’annonce La Croix, qui
parle de «succès » pour cette opération réalisée sur une jeune fille
atteinte de mucoviscidose à
l’hôpital de la Timone, à Marseille, grâce à ses parents, « en l’absence de
don d’organe pour la sauver ». Le quotidien explique que « c’est la première fois dans l’Hexagone que le
receveur survit 3 semaines après ce
type de transplantation »


Banque de cornées pour les départements d’Outre Mer   - 05-09-2002
Depuis janvier 2002, il existe une banque de cornées pour les départements d’Outre Mer. Située à Pointe-à-Pitre, elle répond à un besoin important de la population : du donneur au receveur, elle assure le contrôle et le maintien de la qualité du greffon, son anonymat et sa distribution. Les missions principales de la banque de cornées sont : assurer l’innocuité du prélèvement (biovigilance) et l’optimisation des greffons, vérifier et valider la bonne qualité, assurer l’anonymat du don, la traçabilité du don à la greffe et l’équité de la distribution.
[Source : www.reseau-chu.org



La première course du cœur “Paris-Courchevel”
se déroulera du 19 au23 mars 2003

durant 4 jours et 4 nuits, une équipe de coureurs
transplantés et une dizaine d’équipes représentant les entreprises qui
s’associent à la cause du don d’organes, vont effectuer une course de
relais sur un parcours de 750 km qui leur fera traverser près de 200
communes. A travers cette performance, les transplantés veulent
montrer que la reprise d’une vie normale et sportive est possible après
une greffe. Cette vie d’ailleurs ne pourrait exister sans le geste altruiste
du don d’organes autorisé par les familles suite au décès brutal de leur
proche. Il faut rappeler à cet égard que près de 300 malades en attente
de greffes décèdent encore chaque année faute d’avoir trouvé un
donneur.



 



 
Une Journée pour le don d’organes et la greffe   - 19-06-2003

L’établissement français des greffes organise la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe le 22 juin prochain. Cette dernière a pour objectif de mobiliser les personnels hospitaliers autour du prélèvement d’organes et d’inciter le grand public à faire connaître sa position sur le sujet à ses proches. Chaque année, environ 10 000 personnes ont besoin d’une greffe d’organe. Parmi celles-ci, 3 500 sont greffées, 6 500 sont inscrites sur des listes d’attente, et on compte l’année suivante 4 000 nouveaux inscrits. Parmi les malades en attente de greffe de cœur, de foie ou de poumons, plus de 200 décèdent dans l’année parce qu’ils n’ont pas pu être greffés. Pour que des milliers de malades en France puissent bénéficier d’une greffe pour continuer à vivre ou simplement mieux vivre, seul le don d’organes, de tissus ou de cellules rend possible cette greffe.
ND
Pour en savoir plus :   www.efg.sante.fr


Le relais de la flamme, pour promouvoir la transplantation et le don
d’organes - 18-07-2003
Du 16 au 18 juillet 2003 se déroule le Relais de la flamme, organisé
par l’Association Trans-Forme. Cette randonnée pédestre de 350 km a
lieu dans le cadre des Jeux mondiaux des transplantés qui se tiendront
pour la première fois en France, à Nancy, du 19 au 27 juillet prochains.
Des sportifs ayant subi une transplantation, membres de l’équipe de
France, affrontent cette épreuve de relais pendant 3 jours, entre Paris et
Nancy, où ils porteront la flamme des Jeux mondiaux des transplantés.
L’Association Trans-Forme, créée en 1989, a pour vocation de
témoigner de la réussite de la transplantation d’organes en montrant
que l’activité physique et sportive, pratiquée en toute sécurité, sous
contrôle médical, stimule le transplanté. Ses activités ont aussi pour
but de promouvoir le don d’organes et de contribuer à la recherche
médicale sur les conditions d’amélioration de la réhabilitation des
transplantés par le sport.
ND
Pour en savoir plus : www.trans-forme.org


Syndromes lymphoprolifératifs en post-transplantation : le rituximab apparaît actif en première ligne.
SD Reams et coll. Chest 2003 ; 124 :1242-1249
Dr Olivier Sanchez
Les syndromes lymphoprolifératifs sont des pathologies rares compliquant les greffes d´organes. Le but de cette étude rétrospective était de rapporter
l´incidence, la présentation clinique et la réponse au traitement sur une période de 10 ans.
Tous les patients (n=400) greffés cœur-poumons ou pulmonaires étaient inclus. Un syndrome lymphoprolifératif était diagnostiqué chez 10 d´entre-eux
(2,5%). Ces patients étaient plus âgés (> 55 ans) et avaient chez 7 d´entre-eux une BPCO sur le poumon natif. Le diagnostic était posé après une durée
médiane de 343 jours après la transplantation.
Le statut sérologique pour EBV était indépendant de la survenue du syndrome lymphoprolifératif. 7 patients sur 10 avaient une localisation pulmonaire, 2 sur
10 avaient une localisation extra-thoracique et 1 seul avait les 2. Un seul patient a répondu à une diminution de l´immunosuppression seule. Les patients
traités chirurgicalement ou par radiothérapie (n=2) ou rituximab (n=4) avaient une réponse favorable au traitement. Les patients traités par chimiothérapie
décédèrent de complications du traitement et du lymphome.
Ces données suggèrent une fréquence plus importante des lymphomes en post-greffe chez les patients les plus âgés et porteurs d´une BPCO
indépendamment du statut sérologique pour EBV. Le rituximab apparaît actif en première ligne. (egora.fr 29/10/03)


Le projet de loi de bioéthique adopté en seconde lecture -
15-12-2003
Adopté en première lecture par l’Assemblée nationale, le 22 janvier
2002, puis en janvier 2003 par le Sénat, le projet de loi relatif à la
bioéthique a été adopté en deuxième lecture par les députés le 11
décembre dernier. La philosophie du texte a notablement changé
depuis deux ans. Ainsi, le nouveau texte maintient-il la possibilité de
recherche sur les embryons surnuméraires mais seulement “à titre
exceptionnel” pour cinq ans si « elles sont susceptibles de
permettre des progrès thérapeutiques majeurs ». Autre
nouveauté introduite en seconde lecture : la possibilité de faire naître
un “bébé du double espoir”. Les députés ont, en effet, voté un
amendement qui permet de sélectionner un embryon indemne d'une
maladie génétique incurable pour qu'il puisse aussi sauver son aîné
déjà atteint. Enfin, à titre transitoire, le texte autorise la reprise des
recherches sur les cellules souches embryonnaires humaines. Cinq
grands chapitres ont été passés en revue : les greffes d’organes,
l’assistance médicale à la procréation, le diagnostic prénatal et
pré-implantatoire, la recherche sur l’embryon et le brevetage du
génome. Le texte doit désormais retourner au Sénat pour une
deuxième lecture.
CM
Pour en savoir plus : www.assemblee-nationale.fr




Greffes d’organes : des cellules éduquées pour éviter le rejet

Selon les résultats de travaux sur les rejets des greffes d’organes publiés dans le Journal
of Clinical Investigation, des chercheurs français ont réussi à éduquer les cellules du
donneur afin qu’elles reconnaissent les cellules du bénéficiaire empêchant ainsi tout
rejet.

Le problème de certaines greffes notamment celles de moelle osseuse est celui du rejet
du fait de l’agression de l’organisme d’accueil par les cellules du donneur.
Les transplantés doivent prendre de la cyclosporine et des corticoïdes, traitement lourd
qui s’avère être toxique pour les reins.
Cette découverte permettrait aux personnes greffées d’éviter de prendre ces
médicaments.
Il y a rejet lorsque, les cellules, les lymphocytes T, implantées lors d’une greffe, ne
reconnaissent pas les tissus du patient receveur et les perçoivent comme étrangers, ils
décident alors de les attaquer.
Les biologistes de l’Inserm se sont intéressés aux lymphocytes « régulateurs »
découverts en 1995. Ces lymphocytes ont la capacité de neutraliser l’action destructrice
des lymphocytes T.
Les chercheurs ont mis les « régulateurs » en présence des cellules du receveur. Ils se
sont familiarisés avec l’organisme étranger et ont empêché les lymphocytes T de
s’attaquer aux receveurs de la greffe.
L’équipe continue de vérifier si ces lymphocytes « régulateurs » n’ont pas d’effets
néfastes sur les lymphocytes T puis ils feront des essais sur des cellules humaines.


En France, 30 882 personnes en dialyse   - 12-01-2004

Pour la première fois en France, une enquête nationale réalisée en 2003 par l’Assurance maladie, à la demande du ministère de la Santé, permet de connaître le nombre précis des personnes atteintes d’insuffisance rénale chronique terminale et traitées par dialyse dans chaque région. Cette enquête va servir de base à l’élaboration des Schémas régionaux d’organisation sanitaire de l’insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) qui vont ainsi s’appuyer sur des données précises pour organiser une offre de soins correspondant aux besoins des patients. Le premier volet de cette étude porte sur la prévalence, puis sur la typologie des malades, les suivants traiteront des caractéristiques des structures actuelles et du coût de la prise en charge. Selon les données de l’enquête de l’Assurance maladie, 30 882 personnes atteintes d’insuffisance rénale terminale (18 047 hommes et 12 835 femmes) ont été traitées en 2003 par dialyse, en France, avec un âge moyen de 63 ans.


“Mes reins et moi”, pour préparer les enfants à une transplantation rénale   - 30-01-2004

Le service de néphrologie de l’hôpital d’enfants Armand Trousseau (AP-HP, Paris) et l’Association “Sparadrap” éditent une série de fiches éducatives illustrées intitulées “Mes reins et moi” pour préparer les enfants à une transplantation rénale. Ces fiches facilitent le dialogue entre l’équipe soignante, l’enfant et ses parents. Elles informent les futurs petits greffés, évaluent la compréhension de cette information par l’enfant, permettent de mieux comprendre les traitements post-greffe pour mieux les suivre à long terme, encouragent l’enfant à exprimer ses sentiments, ses craintes au sujet du traitement et font le lien entre les différents membres de l’équipe soignante. Ces documents ont été réalisés grâce à l’engagement de la Fondation de France, avec le soutien des laboratoires Roche, de l’Établissement français des greffes et de l’Association des professionnels de néphrologie pédiatrique.

Association Sparadrap, 48 rue Plaine – 75020 Paris Tél : 01.43.48.11.80 fgalland.sparadrap@wanadoo.fr







le 24 / 06 / 2004
Dons d’organes : nouvelle campagne d’information

L’EFG (Etablissement français des greffes) a lancé une nouvelle campagne
de communication sur le don d’organes avec plus de 8 millions de guides
distribués, la diffusion de spots TV et des encarts dans 54 quotidiens
régionaux.

L’EFG veut informer sur le don d’organes et inciter les français à exprimer
leur choix à leurs proches, car souvent la volonté du défunt n’est pas connue
et impose un choix difficile à la famille.

En 2003, plus de 10 000 personnes étaient en attente de greffes et seul 3 410
transplantations ont été réalisées.

Le prélèvement du greffon se fait sur une personne en état de mort
encéphalique.
Au bout de cinq ans le taux de survie d’un greffé est de 80% pour les reins,67% pour les foies et de 60% pour les cœurs.( www.courriermedical.com) www.efg.sante.fr

Haut de Page
Haut de Page
Haut de Page
Haut de Page
Haut de Page

Haut de Page

Haut de Page

HDP

H d P

hdp

hdp

hdp