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Position Sud Santé Mars 2004
la rentrée des hospitaliers Sept.2004 (egora.fr)
DEFENDRE LA GARDE, C’EST MAINTENANT !

A l’AP-HP comme ailleurs, directions et ministère veulent éradiquer les gardes en plus de 12 heures.
Depuis le mois de décembre, les personnels de l’AP-HP concernés par ces mesures (IADE, sage femme, IBODE , IDE de bloc, agent de la sécurité incendie) se sont mobilisés à plusieurs reprises obtenant une prolongation de 3 mois de la dérogation et une ouverture des discussions. La date butoir est donc le 31 mars 2004.

La position unanimement défendue par les professionnels est la suivante :
Dérogation pérenne, maintien des systèmes de garde sur la base du volontariat, légale par le biais d’une dérogation prenant en compte la spécificité de l’exercice dans les secteurs concernés.

Pour défendre cette position :
- des dossiers argumentants sur le bénéfice de ces systèmes ont été fournis au ministère ( béné fice dans la pratique professionnelle, qualité du service rendu et dans la continuité sans faille du service, faiblesse de l’absentéisme, attractivité dans ces professions du fait de la souplesse d’organisation).
- des motions de soutien des collègues doivent continuer à être faxées à la DHOS.
- une pétition pour la poursuite des gardes continue d’être signée.

Mobilisation :
Aujourd’hui devant le silence assourdissant de la DG de l’AP et du ministère, le bruit doit venir de l’ensemble du personnel concerné du territoire. Le travail documenté et argumenté a été fourni ! Se serait- il endormi sur nos dossiers ? Le mois de mars doit être le mois de la mobilisation nationale.
L’AG DES PERSONNELS CONCERNES appelle à
Une journée de grève et de manifestation régionale
le Mardi 16 mars
9h au ministère avenue de ségur
A la DG de l’AP-HP après.
Une AG fera le bilan à 16h, Amphi C FacCHU Pitié,91 Bd de l’hôpital M° ST Marcel
C’est de notre mobilisation de ce mois de mars que va dépendre notre organisation du travail pour les années à venir et la possibilité de pouvoir travailler en plus de 12 heures. De l’AP-HP , de l’Ile de France ou des régions : nous ferons reconnaître la garde en 16h ou 24h en travail effectif pour tous ou nous perdrons tous.
A nous de savoir ce que l’on veut !
Informer vous sur le site http://sudsante.bloc.free.fr
Contact : SUD 01 42 33 51 30 ; 01 42 16 11 92



De la chirurgie au plan Hôpital 2007 :

la rentrée des hospitaliers (Sandra Boutin egora.fr)

Après un calme estival tout relatif, le Collectif des syndicats de praticiens hospitaliers (CSPH) emmené par Pierre Faraggi, président de la CHG (Confédération des hôpitaux généraux) revient à la charge. Lors d´une conférence de presse commune, les membres du collectif ont en effet annoncé ce lundi l´organisation d´une journée de grève et d´action, prévue le 7 octobre prochain. Toujours soucieux de préserver l´hôpital public et la qualité des soins, le collectif souhaite une prise de conscience de la part du gouvernement, de l´opinion publique mais aussi de la profession de la dégradation des conditions de travail durant ces dernières années. Ainsi, pour Michel Vignier, président du SNMARHNU (Syndicat national des médecins anesthésistes réanimateurs des hôpitaux non universitaires), il faut s´attaquer au problème de la répartition des professionnels sur le territoire, il faut octroyer des moyens "là où il y en a besoin" mais aussi réaliser que "si on nous demande de travailler autrement, alors les rémunérations doivent être autres".

Le collectif, en outre, s´est intéressé de près à l´accord sur la chirurgie hospitalière. Pierre Faraggi (notre photo), qui a signé ce texte, attend l´ouverture des négociations statutaires qui doivent débuter le 1er octobre prochain. Pour lui, c´est là "l´échéance numéro 1". Et si, comme le dit Jean-Marie Leleu, de la FNAP ( Fédération nationale des praticiens des hôpitaux généraux), "nous pouvons nous féliciter de cet accord", il n´en signale pas moins les zones d´ombre qu´il faut éclaircir : "l´écart majeur entre le privé et le public", l´absence de prise en compte de l´urgence chirurgicale, le fait que les astreintes ne donnent pas lieu à cotisation pour la retraite ou encore la "lourdeur bureaucratique".

Portant un regard quelque peu historique sur ces fameuses astreintes, item phare des discussions sur la chirurgie, François Douchain, président de l´UPHP (Union nationale des syndicats de médecins des hôpitaux publics) rappelle pour sa part que "le malaise des astreintes remonte à 1987 avec les distinctions entre les astreintes sécuritaires et les astreintes opérationnelles", lesquelles donnaient lieu à des rémunérations différentes. Or, ces deux catégories n´étaient pas clairement identifiées. Aujourd´hui, dit-il, si c´est par les chirurgiens que la crise a éclaté, c´est parce que ce sont eux qui "assument le tout venant, le non programmé". Dans ce cadre, ajoute-t-il, les astreintes constituent "du temps de travail mal payé qui ne sert pas pour la retraite". A quoi bon, dans ces conditions ?

A quoi bon également, souligne Patrick Pelloux, président de l´AMUHF (Association des médecins urgentistes hospitaliers de France), parler encore de service public si l´on met à mal le statut unique des praticiens, comme cela a bien failli être le cas avec les chirurgiens il y a quelques jours ? Plus généralement, l´urgentiste dénonce "la dégradation de nos prérogatives, de plus en plus difficiles à tenir". Et de demander à ce que certaines questions trouvent leurs réponses : comment cela va se passer, une fois la tarification à l´activité mise en place ? Qu´est-ce que la rentabilité à l´hôpital ? Quelle sera la place de l´hôpital dans l´assurance maladie rénovée ? Comment règle-t-on le problème de ces médecins, qui attendent toujours le paiement de leurs plages additionnelles ? Pour obtenir des réponses à ces interrogations mais aussi pour expliquer pourquoi ils ne veulent pas du plan Hôpital 2007 tel qu´il se profile, les membres du collectif ainsi que les organisations syndicales FO, Sud-santé, CGT, demandent, depuis le mois de mars dernier, à être reçus, tous ensemble, au ministère de la Santé. Mais qu´ils le soient rapidement ou non, la date du 7 octobre est déjà fixée…

HDP
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